1. La Dépense Publique
Elle seule crée des Actifs Financiers NETS (AFN) au profit du secteur privé. Pour que le montant des AFN soit positif, le résultat budgétaire cumulé doit être en déficit
2. Le Crédit Bancaire
Par définition, le crédit bancaire doit être remboursé. Donc, s’il permet à ses bénéficiaires d’augmenter leur pouvoir d’achat, il n’entraîne en aucune façon une augmentation de leur richesse financière NETTE.
3. L’encaissement des Impôts
Le choix du niveau des impôts permet de réguler la demande de devise nationale du secteur privé. Leur encaissement détruit les Actifs Financiers Nets que l’État a créés en amont par la dépense publique.
4. L’État vend des titres
L’actif (dépôts) et le passif (titres) du Trésor augmentent. Le secteur privé voit son actif modifié (ici les banques : augmentation des titres et diminution des réserves). Mais la situation des AFNs reste inchangée.
5. Achats d’actifs par la BCE
Le Quantitative Easing, ainsi que tous les autres programmes d’achat d’actifs, y compris le PEPP, entraînent la création de réserves échangées contre des actifs. Ce type d’opération purement monétaire ne génère aucune création d’Actif Financier Net.
6. En synthèse
- Seule la dépense publique peut augmenter la richesse financière NETTE (AFN) du secteur privé, pas le crédit bancaire.
- La fiscalité permet la destruction des AFNs.
- Ni la vente de titres par l’État, ni le rachat d’actifs par la BCE ne créent d’AFNs.
7. Visualiseur du bilan macroéconomique
Le visualiseur du bilan macroéconomique utilisé pour illustrer les opérations présentées ci-dessus est disponible en :
- version anglaise originale : http://econviz.org/macroeconomic-balance-sheet-visualizer/… –
- version française simplifiée : https://sofish1.github.io/testpage/